Nous devenons ce que nous mangeons. Ces dernières années, entre l’augmentation de l’obésité et la multiplication des maladies dites de « civilisation » comme les cancers et les accidents cardiovasculaires, le bilan santé des français n’est pas réjouissant. On peut donc aisément concevoir l’idée derrière la citation d’Hippocrate.
La faute à la malbouffe ?
En tout cas, il y a de quoi être préoccupé par la question… Mais justement, l’alimentation peut-elle jouer un rôle dans la gestion du stress ? La réponse est oui. Incontestablement.
L’alimentation au service du bien-être.
Manger sainement, on l’a compris, c’est bien. Et manger bio, de préférence, c’est mieux… mais ça a aussi un coût. Saviez-vous d’ailleurs que lorsque le pouvoir d’achat des Français baisse, la nourriture est le poste budgétaire qui réduit en priorité ?
L’industrialisation alimentaire permet, certes, aux ménages de réaliser de substantielles économies de temps et d’argent mais notre santé en pâti. Immanquablement.
L’alimentation est donc un enjeu de santé publique et un facteur clé pour cultiver le bien-être de chacun. Il est d’ailleurs de bon ton de dire au revoir aux régimes classiques et yoyo inutiles, qui jouent défavorablement sur le corps mais aussi sur le moral des troupes. Adopter une alimentation variée et équilibrée sur le long terme est une décision bien plus sage : Tout est autorisé, simple question de fréquence et de quantité… le meilleur moyen pour garder la ligne et les idées claires en somme !
En mangeant mieux, on peut offrir une meilleure résistance à la fatigue et au stress.
Le stress psychologique chronique est l’ennemi de l’homme moderne. Or, en cas de stress, les besoins physiologiques augmentent. Le 1er réflexe est donc de compenser les nutriments trop rapidement consommés par le corps. Oui mais pas par du sucre ! Un réflexe pourtant très commun. Le stress provoque une attirance pour le sucré, c’est bien connu, il calme… comme la tétine dans la bouche d’un enfant qui pleure.
Le sucre développe la sécrétion de dopamine (hormone du bien-être) mais il absorbe aussi la vitamine B et les réserves en magnésium (un oligo-élément indispensable au bon équilibre nerveux). C’est pourquoi il convient d’adopter une alimentation équilibrée, de qualité et adaptée aux saisons et aux étapes de la vie de chacun, d’aller chercher les bons nutriments et vitamines, là où ils se trouvent, notamment dans les végétaux, excellents pour lutter contre le stress.
Il convient donc en priorité de Booster sa consommation d’aliments riches en magnésium (céréales complètes, oléagineux, crustacés, certaines eaux minérales comme la Contrex ou l’Hépar…), en vitamines B6 (germe de blé, jaunes d’œufs, légumineuses…), omégas 3 (huile de colza, de lin, mâche, pourpier et poissons gras…) et en anti-oxydants (sélénium, vitamines E,C…)
Santé et bien-être pour tous.
Halte aux clichés. Adopter une alimentation équilibrée n’est pas forcément synonyme de régime ou de privation mais bel et bien de Plaisir. La diversité et la régularité des repas est à la portée de tout le monde.
De plus, entre les Amap et les grandes enseignes qui se mettent au diapason, le bio devient aujourd’hui, plus accessible.
En mangeant moins mais mieux et en supprimant (va pour « réduisant » mais suffisamment pour faire la différence ; -) les sodas, gâteaux, confiseries, produits raffinés et excitants comme l’alcool ou le café… on peut aussi rééquilibrer un peu la balance.
Jamais d’extrême. Toujours du bon sens et une bonne dose de volonté ; -)